Antoine Idier : Réparer et réprimer, 2025

Réprimer et réparer, Une histoire effacée de l’homosexualité, Antoine Idier

Un ouvrage clé pour comprendre le passé et penser les réparations de demain.
S’appuyant sur des archives policières et judiciaires encore largement inexploitées, cet ouvrage dévoile l’ampleur et la continuité de la répression de l’homosexualité en France depuis le xixe siècle. Antoine Idier explore les mécanismes de contrôle social tout en mettant en lumière le rôle de l’État dans la persécution de milliers d’hommes et de femmes.
Mais cette histoire ne relève pas seulement d’un passé trop vite effacé. Alors qu’une loi de réparation est en discussion en France, à la suite de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Espagne, ce livre interroge l’impératif contemporain de justice : comment réparer ces injustices passées ? La réparation doit-elle s’arrêter aux condamnations pénales ou embrasser l’ensemble des violences policières et administratives ? Doit-elle être purement symbolique ou inclure des indemnisations financières ?
Une enquête saisissante qui, tout en explorant les failles des politiques mémorielles françaises, réfléchit à une reconnaissance complète et à une réparation véritable pour les victimes de cette violence d’État.

 

Présentation de l’ouvrage par Xavier Héraud

« Antoine Idier publie un livre intitulé « Réprimer et réparer, une histoire effacée de l’homosexualité ». Alors que la proposition de loi visant à reconnaître et indemniser les victimes de l’homophobie judiciaire poursuit son chemin, l’historien livre une recherche et une réflexion passionnantes sur la réalité de la répression homophobe en France. »

En savoir plus

 

Entretien de Baptiste Thery-Guilbert avec l’auteur, paru dans Diacritik

« Le 2 avril 2025, la librairie Les mots à la bouche reçoit Antoine Idier pour son dernier livre : Réprimer et réparer, une histoire effacée de l’homosexualité. Je dois animer la rencontre. Je récupère mes services de presse deux semaines plus tôt directement à la librairie. Jimmy, le libraire, me dit en riant : alors, on vient chercher son courrier ? Je repars avec une grosse enveloppe que je ne décachète pas avant le lendemain. »

En savoir plus