Voici un aperçu des projets et ateliers inscrits au 22 juin pour les UEEH 2011 !
Projection du docu : “Aborto clandestino : crucifixion democratica”
Infokiosque
Sur toute la durée des UEEH, lors de la plupart des soirées et de certains après-midi, seront disponibles à prix libre (tu donnes ce que tu veux/peux) des brochures, fanzines, livres et badges… L’idée étant de diffuser informations et réflexions en utilisant des supports peu onéreux (qui coûtent le prix des photocopies), dans le but de les rendre accessibles à touTEs et de garantir une autonomie financière loin de toute subvention…
Regards sur les familles homoparentales : s’ouvrir à leurs réalités pour mieux répondre aux besoins des enfants
Cette formation donnée en une session deux heures par la Coalition des familles homoparentales (Québec, Canada) permettra d’accroître vos connaissances sur les réalités de ces familles. Elle fournira également des renseignements, des stratégies, des exemples de pratiques, ainsi qu’un vaste éventail de ressources afin de lutter contre la discrimination et ses effets dévastateurs auprès des enfants.
Il s’agit de la toute première présentation en France de cet atelier visant à outiller concrètement les intervenants œuvrant auprès des enfants et des familles dans les secteurs de la santé, des services sociaux, de l’éducation et des milieux associatifs. À la fin de la formation, une trousse pédagogique comprenant divers outils vous sera offerte gratuitement, grâce à une subvention du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) du gouvernement du Québec.
Midnight movies Dans l’optique de « l’alternative aux soirées pleines de bruit », on propose une série de projections de minuit, sur le modèle des « midnight movies », qui a lancé par exemple le Rocky Horror Picture Show. Entre, disons, minuit et deux heures du matin (selon l’usage de l’amphi), nous voudrions proposer de projeter chaque soir deux films (double feature picture show !) étrange, introuvable ou qui ont marqué leur époque mais qu’on a un peu oublié, ou qu’on ne regarde plus. Évidemment des trucs qui parlent de cul, de questions LGBT, de genre et de choses comme ça. On va pas faire une rétrospective Star Wars, bien qu’il y ait pas mal de choses fabuleuses à dire sur les questions de genre et de race dans Star Wars.
Danse d’expression, improvisation et exubérance corporelle Venez danser, créer, improviser avec les techniques de danse d’expression (Chantraine et Malkovski) telle Isadora Duncan.
Film d’impro Écrire un petit synopsis et le réaliser sur place, être à la fois acteur/trices et réalisateurs/trices d’un court-métrage.
Dans les jupons des bios… Non-mixte : uniquement pour les personnes trans’
Nous, personnes trans’, partageons souvent nos vies avec des personnescisgenre, et cela ne va pas sans poser un certain nombre de problèmes. Nous devons faire face à des personnes ouvertement transphobes, mais aussi à toute une floppée de transphiles, translovers, trans-friendly, etc… Nous sommes parfois liées affectivement à des personnes cisgenre, partageons les mêmes espaces, les mêmes collectifs… CertainEs sont nos amiEs, amantEs, amoureuxreuses, camarades, etc… En tant que personnes trans’, nous nous retrouvons souvent à réclamer le droit d’exister, dans l’attente d’être reconnues comme égales par les personnes cisgenre. Cela ne va pas sans nuire à certaines formes de solidarités entre nous.
Les concours de passing, les tolérances plus ou moins grandes à la transphobie, les volontés d’assimilitation, les enjeux affectifs et/ou sexuels, la peur de perdre nos places sociales fragiles, nous conduisent souvent à baisser les yeux et se cacher dans un coin plutôt que d’être solidaire d’une personne trans’ victime de transphobie. Et parfois, même dans nos réactions solidaires, nous préférons jouer la carte de l’assimilation “bienveillante” plutôt que de taper du poing sur la table et de risquer de perdre un peu de notre reconnaissance par les cis’.
Il s’agit donc ici de se réfléchir à l’assimilation et à l’intégration, de questionner pourquoi beaucoup d’entre nous passent leur vie à courir après les bios, mais aussi de parler d’autonomie, d’organisation et de séparatisme.
Atelier d’écriture Cet atelier matinal se veut un lieu serein et créatif où se retrouver pour écrire ensemble, dans le calme, avant de commencer la journée. Chacun-e pourra travailler à un projet de son choix, dans le genre et la langue de son choix. Le but de ce rendez-vous quotidien est de partager un moment avec d’autres personnes aimant écrire, de faire circuler des textes, des idées, des techniques d’écriture, que ce soit simplement pour le plaisir d’écrire ou pour mieux avancer sur un projet particulier (nouvelle, poèmes, roman, article…).
Déroulé et structure de l’atelier :
L’animatrice proposera divers exercices d’écriture créative à pratiquer en groupe au début de chaque atelier. S’ensuit un moment de partage où l’on peut (si on le souhaite) lire au groupe ce sur quoi l’on a travaillé. Le groupe est participatif, chacun-e peut proposer des exercices d’écriture au début de l’atelier, que nous pourrons pratiquer ensemble.
La seconde heure est dévolue à l’écriture en solo ou bien en tandem avec l’aide d’une autre personne si besoin de conseils et de retours sur un projet en cours. Un temps sera réservé lors de chaque atelier pour partager avec le groupe les éventuels questionnements, blocages, doutes et envies que l’on a pour son projet d’écriture. Le groupe pourra proposer à l’issue de la semaine un rendez-vous pour lecture publique aux UEEH. Les participant-e-s de l’atelier qui auront un ou des textes à partager ainsi que les non participant-e-s à l’atelier pourront venir lire en public, sous forme de scène ouverte.
Inscriptions à l’atelier par email à : ecritureenatelier@gmail.com
“Notre” histoire : UEH 1979, UEEH 1999, 2002 et 2003/ Projection de 4 films et débats.
– “UEH 1979” de Bernard Lanssens (pour la TV belge) : une histoire romancée pour une bonne partie tournée au cours de la toute 1ère UEH .
– “Une folle semaine”, film tourné pour l’année de la reprise des UEEH en 1999.
– “Etre et se vivre homo”de 2000 qui est assez remarquable sur la question du coming out de 6 jeunes.
– “Ce qui m’a fait drôle…” réalisé par Emmanuel Vigier à partir d’interviews de participantEs aux UEEH 2002.
“Leur” histoire : Daniel Guérin,Harvey Milk, Pierre Seel, Jean Le Bitoux/ Projection de 4 films et débats.
– “Combats dans le siècle” de Laurent Mulheisen, un film sur Daniel Guérin.
– “Harvey Milk” de Gus Van Sant.
– un montage fait à partir de 4 émissions télévisées sur Pierre Seel.
– “Le Gai Tapant” 2010 sur Jean Le Bitoux
Fabrique ta chemise
Si tu as envie de découvrir la couture, je te propose un atelier suivi sur la semaine (2h ou + par jour) de fabrication d’un vêtement en tissu. tu dois prévoir de te procurer le tissu que tu aimes, et le fil qui va avec. pour le métrage, prévoir 2,50 mètres en 120 de large. pour d’autres vêtements, me contacter pour le métrage. Si tu as une machine à coudre, elle est la bienvenue dans l’atelier avec son pote le fer à repasser. On s’occupera des planches à repasser.
Pour pouvoir être disponible, je limite le nombre d’inscritEs à 15.
Mauvaises images ?
Les bis ont ils/elles mauvaises presses ? Les lesbiennes ont-elles/ils mauvais genres ? Les gays ont-ils/elles du mauvais sang ? Et les trans ont-elles/ils une mauvaise identité ? Sommes-nous de mauvaises images ? La communauté LGBTQI a le devoir de montrer patte blanche pour se visibiliser. Vu que nos images ont le devoir d’être bonnes, les autres ont le devoir d’être invisibles car elle dérangent, elles sont imparfaites, ce sont donc de mauvaises images. L’adjectif mauvais signifie qu’une personne qui ne remplit pas correctement son rôle (moral, social, ect), qui ne fait pas bien son métier, son travail, qui ne vaut rien, qui n’a pas les qualités qu’on attend ou qui n’est pas en bon état. Je vous propose un atelier discussion/photo en vue d’une réalisation d’ une action commune lors des prochaines marches LGBTQI sur la thématique des mauvaises images. En 2010 et 2011, j’ai investi des panneaux publicitaires le long du trajet de la marche des fiertés LGBT à Lille en y accrochant des images de personnes de la communauté LGBTQI. Je souhaite partager cette action et pourquoi pas mettre en place une action commune avec la complicité d’autres personnes sur tous les panneaux publicitaires du parcours des prides 2012 !
Par cette action, nous nous réapproprierons l’espace visuel des rues, le jour de la marche des fiertés LGBT et laisseront une trace après la marche afin de montrer nos existences.
La publicité impose des normes et surtout une visibilité hétéro-normative de la vie. Proposons d’autres images de la communauté LGBT (car même dans les media LGBT, la norme publicitaire impose ses règles), de visibiliser nos corps, nos modes de vie afin de se montrer sous notre plus beau/ mauvais jour. Alors, t’as envie de te lancer dans cette aventure ? Si ce projet te botte, viens participer à la discussion et pourquoi pas au shooting photo. On pourra même utiliser la fringothèque des UEEH si t’as envie d’expérimenter d’autres fringues ou de te montrer encore plus folle-butch-hors norme et glamour (ou pas) que jamais !
L’image créée sera accompagnée d’un titre avec l’adjectif “mauvais/mauvaise”. À toi de décider du titre qui accompagnera ton image. Une liste sera fournie, celle-ci a été réfléchi collectivement lors d’un premier atelier qui a eu lieu au centre LGBTQIF “J’en suis, J’y Reste” de Lille mais il est tout à fait possible de réfléchir à d’autres titres.
Homo Hop Boom dansante hip hop
Journée Handi Handicap – note de parcours
Biographie et témoignage sur la sexualité des personnEs en situation de handicap
Handicap – photo de charme
Le corps handi va être photographié, dénudé. C’est un acte politique fort et un débat en parallèle sera organisé. Les attentes et les peurs seront prises en considération pour construire un outil de visiblisation.
Handicap – projection “Sexe, amour et handicap” : un documentaire d’utilité publique de Jean-Michel Carré sur l’assistance sexuelle aux personnes en situation de handicap. Débat possible si des validEs veulent (la définition des validEs reste à définir, oui n’oublions pas qu’on est aux UEEH).
Queer Workout Cours de sport / Remise en forme / Cardio – Fitness – muscu
Réseau de réaction euro africain
Un projet de coopération entre les différentes organisations LGBT des deux cotés de la méditerranée et les moyens de réagir aux situations d’urgence.
Panorama de la relève québécoise queer/féministe en vidéo d’art
En collaboration avec La Centrale Galerie Powerhouse et Groupe. Intervention Vidéo, la commissaire Florence S. Larose présente une programmation de vidéos d’art queer/féministes réalisées par des artistes de la relève québécoise.
Exposition Dykes in black suite
DYKES IN BLACK (and white) environ 50 photos allant du format 60X80 au 30X45 en passant par du A4. Trois portraits inaugurent un projet photographique plus vaste sur les lesbiennes qui s’intitulera : « NOS PLUS BELLES DIFFERENCES » ou « les p’tites cases ».
Celui-ci vise à montrer et afficher LES DIFFERENCES (sans les considérer comme des normes ou des modèles obligatoires pour pouvoir exister) de styles, de genres, de discours, de générations… dans LE MILIEU LESBIEN (lesbienne, homosexuelle et gouinE) : transgenres lesbiennes, « camionneuses », « butch », « fem »,« androgynes », constructions identitaires au-delà des NORMES, gouinEs ne se considérant pas comme femmes, tous âges, toutes ethnies, aucune norme quelle qu’elle soit ne peut vous empêcher d’être et de participer à ce projet, que ce soit des normes de poids, de taille, de faciès, de validité, de blanchitude, de classe…
NE SURTOUT PAS S’ABSTENIR !!!
Afin de « plaidoyer » encore et toujours pour le respect et l’affirmation de chacunE en dehors des cadres « lesbonormés » (chaque micro-société fabriquant ses propres normes)…
…laisser, favoriser, accompagner les démarches personnelles de construction identitaires « hors normes », juste libres…pour que chacunE puisse être et exister sans être rangéE dans une petite case « dans le milieu lesbien » (et en dehors bien sûr). Porter aussi et surtout un regard sur nous, Nos Normes, Nos Exclusions, Nos difficultés à dire, accepter, partager, écouter Nos Différences…
Ce projet est encore en train d’évoluer et va s’ouvrir vers un projet plus « queer ».
Les premières photos ( dont deux sur bâches ont été prises dans les années 2000). Toute une série ( format A4 ) ont été prise en 2008 (dans le milieu parisien) et les 40 nouvelles photos ont été prises dans le cadre du travail pour la brochure FSF coordonnée par Kiosk info Sida et Sida info services (à paraître en novembre 2011 dans toute la (f)rance : brochure lesbienne de prévention/ réduction des risques à destination des lesbiennes)… Ces 40 nouvelles photos montrent des personnes de différents endroits de (f)rance, avec un travail plus spécifique sur ce que représente pour chaque personne « homosexuelle, lesbienne, ou gouinE »… De la simple préférence sexuelle à « les lesbiennes ne sont pas des femmes « ( Wittig , « la pensée straight ») chacunE essaye de se dire tout en sachant que l’identité est réductrice , contextuelle et que nous ne seront jamais une identité fixe , homogène, mais tellement de choses à la fois…C’est aussi sur ces question d’identités fixes qui sont très présentes dans nos milieux, que je remercie certaines personnes trans, genderqueer d’avoir accepté de rester dans l’expo pour montrer que les identités sont poreuses , jamais fixées une fois pour toutes, et que comme dirait Leslie Feinberg « nous sommes touTEs en devenir ».
Naïel, le 07/0/2011
Speed dating platonique – un exercice pour créer de la communauté- a community-building exercise
Cet exercice consiste à passer 5 minutes à discuter avec une série d’inconnu-es. Cet exercice visant à créer de la communauté, et dans le but de détruire les barrières sociales, les participant-es pourront se rencontrer de manière arbitraire, quelles que soient les différences d’âge, éthnies, sexualité et tous ces ISMEs ennuyant qui nous empêchent de parler l’un à l’autre. Les inconnu-es semblent moins étranges et intimidant-es après avoir passé 5 minutes à discuter avec eux-elles. Cet évènement est ouvert aux francophones, anglophones, allophones, mais pas aux téléphones… Dépendamment du nombre de participant-es, on va essayer de faire en sorte que tout le monde rencontre tout le monde. Thé, tisane et biscuits seront servis. Amenez votre tasse si vous pouvez.
This exercise consists of spending 5 minutes talking to a series of strangers. With the goal of breaking down social barriers, this community-building event allows participants to meet others randomly, regardless of age, race, sexuality and all those pesky ISMs that prevent us from talking to one another. Strangers seem a lot less strange and intimidating once you`ve spent 5 minutes talking to them. This event is open to francophones, anglophones, allophones, but not telephones… Depending on the number of participants, we will try and make sure that everyone meets everyone. Tea and biscuits will be served. Bring your own mug if you can.
Balades
L’idée serait de faire une promenade nature ou autre par jour ou tous les deux jours autour du site des UEEH. Prévention en matière de santé sexuelle lesbienne
atelier des klamydias : http://www.lesklamydias.ch/
You can dance
L’idée est de danser, même microscopiquement dans différents lieux, avec ou sans contraintes, avec ou sans musique, d’échanger nos visions de la danse et nos envies par rapport à ça. Voilou, toute personne est bienvenue et il n’est pas nécessaire de “savoir danser” pour participer. On peut aussi simplement venir apporter un regard extérieur.
Le fist anal expliqué à ma grand-mère. Ou Cours théorique et de vulgarisation sur l’art de la brachioproctie. Un atelier où vous apprendrez des choses en vous amusant.
Cours théorique et de vulgarisation sur l’art de la brachioproctie. Exposé didactique et théorique sur la pratique du Fist anal, techniques et risques… comment les éviter.
Stand de prévention et d’information sur le VIH/sida et les hépatites dans le hall d’accueil de la fac Brochures, affiches et préservatifs
Organisation de manifestation LGBTIX Atelier de partage d’experiences
Snapshots Je prends des notes au quotidien avec mon appareil photo, un petit compact argentique. Les images en résultants retracent le vécu de ces 2 dernières années, elles sont des arrêts sur image du film de ma vie. Elles parlent de moi, mais elles parlent surtout des choses simples, ordinaires et parfois magiques du quotidien. J’espère qu’elles pourront aussi vous faire voyager, vous parler, vous toucher.
Combattre l’homophobie : expériences, analyses, développement de stratégies
Michael vient de publier un livre qui réunit des articles de professionnel·le·s travaillant au contact de jeunes et de chercheur·e·s en sciences sociales, politiques et de l’éducation, en théologie et en philosophie. Il donne un aperçu de l’étendue du spectre de l’homophobie et propose des solutions.
Dans le séminaire, il s’agit de présenter des résultats (liens avec certaines formes de masculinité, diffamation de migrants, rôle de la religiosité etc.), d’écouter des témoignages et de continuer développer des stratégies de lutte contre l’homophobie.
M.G. alias Félix est enseignant et chercheur en philosophie et en Etudes Genre (en particulier sur la sexualité et les masculinités) aux Universités de Lausanne et de Fribourg (Suisse) et ne cache pas ses origines autrichiennes. Damien Michelet, historien valaisan et co-militant, habite la même région et fait toute sorte de bêtises.
Voici le programme provisoire des 5 jours de formation qui auront lieu du dimanche 19 au jeudi 23 juillet.
Il y aura également un atelier sur la gestion des conflits et un atelier sur l’écoute active (plus de précisions bientôt)