Notre refuge s’est fait attaquer
« Il y a deux ans, mon association, Shams, a ouvert le seul refuge de Tunisie destiné aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans sans abri. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Dans un pays où être homo peut vous envoyer en prison, nous nous faisons facilement des ennemis. Peu après l’ouverture, cinq agresseurs ont essayé de rentrer. La police les a relâchés et a refusé de nous protéger. Les menaces violentes font désormais partie de notre quotidien. Une pétition a même été lancée pour obtenir notre fermeture. Mais chaque jour, de plus en plus de jeunes LGBT sont rejetés par leurs familles. En Tunisie, les laisser à la rue est une condamnation à mort. Nous faisons donc tout ce que nous pouvons pour rester ouverts. »
Arrêtée car elle est trans. À nouveau.
« J’ai une nouvelle urgente et bouleversante. Nous avons besoin de votre aide.
Mon ami Mounir vient de m’écrire pour m’informer qu’Hèlà avait encore été arrêtée en Tunisie.
L’année dernière, Mounir a écrit à All Out afin de demander de l’aide pour Hèlà. Elle avait été arrêtée et accusée « d’indécence », uniquement parce qu’elle est une femme trans. Sa vie avait été mise en danger, car elle avait été placée dans une prison pour hommes. »