Emilie Fresco

Ward Adriaens, conservateur adjoint du Kazerne Dossin -­‐ mémorial, musée et centre de documentation sur l’Holocauste et les droits de l’homme, a raconté l’histoire de ces deux femmes à Malines dans un article dans le journal ‘De Morgen’ (01.12.2012). (https://www.kazernedossin.eu/FR/home/home/60_organisation)

Le Fonds Susan Daniel nous a transmis ce document lorsque nous les avons consultés pour connaître leurs ressources sur le sujet des femmes ayant aimé des femmes durant la Seconde Guerre Mondiale notamment en Belgique. http://www.fondssuzandaniel.be/fsd/fr/bienvenue.html

Ce texte a été traduit par Serge Polge.

Emilie Fresco, une jeune fille originaire de La Haye à Malines

 Emilie Fresco est née en 1914 à La Haye. La famille Fresco fait partie de la communauté portugaise-­‐israélienne de la ville.  Lorsque la deuxième guerre mondiale éclate, la vie d’Emilie prend un tournant dramatique. En 1941 elle est renvoyée parce qu’elle est juive, et en août 1942 une convocation lui ordonne de se présenter pour être mise au travail obligatoire. Au début elle parvient à obtenir un sursis parce qu’elle doit s’occuper de sa mère qui est presque aveugle et sourde. Elle entre ensuite dans la clandestinité. Chaque semaine une amie la tient au courant des événements qui se déroulent à La Haye. Emilie apprend ainsi que sa mère est hospitalisée pour une opération des yeux, que son père est arrêté en se rendant à l’hôpital et que – malgré les protestations des docteurs – sa mère doit finalement aussi quitter l’hôpital pour être déportée avec son mari. Elle apprend ensuite que son frère Jacob a l’intention de fuir vers la Suisse. Il est convenu qu’elle attende qu’il y soit arrivé sain et sauf et qu’alors elle tente de se rendre elle-­‐même en Suisse.

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