Daniel Guérin biographie

Jean Maitron, Extrait du « Maitron » et ci-dessous extrait du site internet « Daniel Guérin » (novembre 2012)

Jean Maitron, Extrait du « Maitron »

Né le 19 mai 1904 à Paris. Militant de tendance libertaire. Historien.

 Né de parents bourgeois dreyfusards, Daniel Guérin compte, parmi ses ascendants, le menuisier Maurice Duplay, hôte de Robespierre puis babouviste, et le saint-simonien Gustave d’Eichthal. Il fut initié aux idées socialistes par le cours d’Élie Halévy à l’École libre des Sciences politiques (1922-1923). Devenu anticolonialiste militant à la suite de séjours en Syrie-Liban et en Indochine (1927-1930), il débuta dans le journalisme révolutionnaire par des articles sur la colonisation en Indochine et au Maroc parus dans Monde d’Henri Barbusse (1930). La même année, il rejoignait les syndicalistes révolutionnaires groupés autour de Pierre Monatte et collaborait à leurs périodiques La Révolution prolétarienne et Le Cri du peuple. Il participa à la campagne du Comité des «22» pour la réunification syndicale et s’inscrivit en même temps au groupe de Belleville de la XXe section du Parti socialiste S.F.I.O. qu’il quittera l’année suivante en raison de «l’électoralisme anticommuniste» des conseillers municipaux Levillain et Fiancette. Mais il noua des relations de camaraderie durables avec Jean Zyromski et Marceau Pivert, secrétaire et secrétaire adjoint de la Fédération socialiste de la Seine.

Daniel Guérin entreprit deux périples en Allemagne, en septembre-octobre 1932 et en avril-mai 1933, le premier à pied, le second à bicyclette, avec nuitées dans les auberges de jeunesse, traversant, en 1933, un pays submergé par le national-socialisme. Il en rapporta un reportage qui, grâce à l’appui de Léon Blum, fut publié par le quotidien socialiste Le Populaire, sous le titre: La Peste brune, point de départ d’un livre théorique sur le fascisme en Italie et en Allemagne: Fascisme et grand capital (1936).

Sur le plan de la lutte anticolonialiste, Daniel Guérin milita activement dans le Comité d’amnistie aux Indochinois qu’animait Francis Jourdain. Il fonda, en 1933, le centre laïque des Auberges de la jeunesse avec Mme Grunebaum-Ballin et en assura quelque temps le secrétariat général. Syndiqué aux correcteurs le 1er mars 1932, il en restera membre sa vie durant.

Le 9 février 1934, Daniel Guérin participa à la contre-manifestation communiste qui se déroula de la République à Belleville et il contribua activement à la préparation de la grève générale du 12 février; il fut par ailleurs présent à Saint-Denis au meeting du rayon communiste de Doriot visant le même objectif. En octobre 1935, Daniel Guérin réadhéra au Parti socialiste pour y rejoindre la tendance «Gauche Révolutionnaire» de Marceau Pivert, nouvellement créée et il milita à la section S.F.I.O. des Lilas. Il devint secrétaire adjoint puis secrétaire du Comité local de propagande et d’action syndicale des Lilas. Il démissionna de ce poste le 24 novembre 1937 pour protester contre la colonisation syndicale par les «staliniens». Membre du Comité directeur de la Gauche Révolutionnaire, il la représenta au conseil d’administration du journal Le Populaire et à la commission coloniale du parti, où il s’affronta avec le ministre S.F.I.O. des Colonies, Marius Moutet et avec le secrétaire de la commission, Maurice Paz. Dans deux «tribunes libres» du Populaire, les 31 août et 7 septembre 1937, signées avec Marceau Pivert, il dénonça le stalinisme en Espagne puis, le 22 octobre 1937, au cours d’un meeting de protestation, le procès de Moscou contre la vieille garde bolchevique.

Le 21 octobre 1937, il organisa une réunion d’information de la Gauche Révolutionnaire sur la persistance de la répression colonialiste. Prirent la parole des orateurs algérien, marocain, indochinois, malgache et, pour la Tunisie, Habib Bourguiba.

Le 23 janvier 1938, la Gauche Révolutionnaire obtint la direction de la Fédération socialiste de la Seine dont Marceau Pivert assura le secrétariat. Daniel Guérin devint un des secrétaires adjoints, chargé des groupes socialistes d’entreprises et, à ce titre, il intervint activement dans la grève avec occupation des métallos de la région parisienne (24 mars-19 avril 1938). Les 18 et 24 mars, la Fédération alerta le parti contre les projets d’union nationale de Léon Blum. La direction du parti riposta par la dissolution de la Fédération, le 13 avril. Du 4 au 8 juin, le parti tint un congrès national à Royan et prononça l’exclusion de la Gauche Révolutionnaire. Au début de juillet, au cours d’une conférence nationale constitutive, celle-ci se transforma en Parti socialiste ouvrier et paysan (P.S.O.P.) et Daniel Guérin ne tarda pas à impulser une opposition de gauche avec l’appui des militants de la IVe Internationale que Trotsky, de Mexico, avait invités à entrer dans le P.S.O.P.

Daniel Guérin et ses amis restaient attachés au défaitisme révolutionnaire et à l’internationalisme prolétarien. Au premier congrès du P.S.O.P. à Saint-Ouen, du 27 au 29 mai 1939, aucune majorité nette ne réussit à se dégager. Mais une vague d’«anti-trotskysme» déferla sur plusieurs des tendances du parti. Daniel Guérin, ayant écrit à Trotsky le 2 février et celui-ci lui ayant répondu le 10 mars, s’exposa aux suspicions des anti-trotskystes du P.S.O.P. en dépit des divergences qui continuaient à exister entre l’exilé de Mexico et lui-même sur l’opportunité de créer par en haut une «IVe Internationale».

Daniel Guérin avait participé, aux côtés de Marceau Pivert à une conférence internationale du Front ouvrier international (F.0.I.) contre la guerre, à Bruxelles, les 29 et 30 octobre 1938. Au lendemain de la «paix» provisoire de Munich, le F.O.I. s’affirma à la fois contre la guerre impérialiste et contre la paix impérialiste. Y étaient représentés divers partis socialistes de gauche qui prenaient leurs distances vis-à-vis de la «IVe Internationale» fondée le 3 septembre. De nouvelles sessions du F.0.I. se tinrent à Paris le 11 février puis les 28-30 avril 1939. A cette dernière, Guérin rapporta «sur la situation dans les colonies de l’Empire français» et fut désigné pour ouvrir à Oslo (Norvège), en cas de guerre, un secrétariat du F.0.I.

Parti de Paris le 25 août 1939, Daniel Guérin arriva à Oslo le soir du 1er septembre et publia, à partir d’octobre, un bulletin mensuel d’informations internationales dactylographié. L’activité du secrétariat fut interrompue par l’irruption de la Wehrmacht à Oslo le 9 avril 1940. Guérin fut emprisonné et transporté en Allemagne comme interné civil. Il ne parvint à rentrer en France qu’au début de 1942. Il participa alors, avec les trotskystes, à une action clandestine ouvrière, combattant à la fois l’occupant et le capitalisme français.

Au cours de l’été 1946, D. Guérin publia chez Gallimard son ouvrage en deux volumes La Lutte de classe sous la Première République, 1793-1797 où il réfuta les vues «idéalistes» sur Robespierre d’Albert Mathiez, Georges Lefebvre et Albert Soboul. Le livre sera réédité en 1968 et un condensé en sera publié en 1973 sous le titre Bourgeois et bras nus. Une introduction du gros ouvrage, demeurée inédite, paraîtra chez Maspero en 1976 sous le titre La Révolution française et nous.

De décembre 1946 au début de 1949, Guérin séjourna aux États-Unis où il entreprit une vaste enquête. Des matériaux rapportés des U.S.A., il tira, en 1950-1951, chez Julliard, deux volumes sous le titre Où va le peuple américain? Ces écrits seront, par la suite, abrégés et complétés; chez Maspero, Le Mouvement ouvrier aux Etats-Unis, 1970 et 1971; chez Anthropos, La Concentration économique aux États-Unis, 1971 ; aux Editions de Minuit, Décolonisation du Noir américain, 1973 ; puis, en 10/18, De L’Oncle Tom aux Panthères, 1973.

De retour en France, Daniel Guérin s’associa avec Claude Bourdet, fondateur de l’hebdomadaire L’Observateur et participa avec lui, au cours de l’été 1950, à la rédaction et à la publication d’un manifeste en faveur de la reconnaissance de la Chine populaire par la France. Il collabora avec les «Titistes» français, groupés autour de Clara Malraux, à la revue Contemporains (1950-1951) puis un voyage de trois mois en Afrique du Nord où il prit contact avec les militants nationalistes et syndicalistes, l’amena à dénoncer la situation explosive existant dans les trois pays du Maghreb (automne 1952).

De 1953 à 1955, Daniel Guérin fit partie du comité France-Maghreb que présida François Mauriac et qui combattait la répression au Maroc (exil du sultan à Madagascar). Il participa en 1955 à divers comités de soutien à la Révolution algérienne et milita à la «Nouvelle Gauche» animée entre autres par Claude Bourdet (1955-1957). A la suite d’une fusion avec le «Mouvement de libération du peuple», la Nouvelle Gauche devint, en 1957, «l’Union de la Gauche socialiste» puis le P.S.U. (Parti socialiste unifié).

En 1959, Daniel Guérin réunit en un volume, les écrits qui marquaient sa nouvelle orientation socialiste libertaire, en gestation depuis 1956. En septembre 1960, il fut un des premiers signataires de l’Appel dit des «121» pour le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie et fut inculpé. Il participa à Alger, du 15 au 19 juin 1963, à la Conférence européenne d’assistance non gouvernementale à l’Algérie. Retourné en Algérie de fin octobre au début décembre 1963, il remit au président Ben Bella un rapport qui exposait ses observations faites sur le terrain lors d’une tournée de visite aux entreprises agricoles et industrielles autogérées puis il fit un troisième voyage en Algérie pour assister au premier congrès de l’autogestion industrielle (28-30 mars 1964). A la suite du coup d’État du 19 juin 1965 qui renversa le président Ben Bella, il participa activement à la fondation et à la marche du Comité pour la défense d’Ahmed Ben Bella et des autres victimes de la répression en Algérie. Le comité publia des bulletins d’information jusqu’en 1972.

Après l’enlèvement du leader de l’opposition marocaine Medhi Ben Barka le 29 octobre 1965, Daniel Guérin prit l’initiative de la fondation d’un Comité pour la vérité sur l’affaire Ben Barka que présida François Mauriac puis Charles-André Julien. Il contribua à la rédaction et à la publication de trois Cahiers du Témoignage chrétien sur l’affaire.

En janvier 1968, Daniel Guérin fut invité au congrès culturel organisé par le gouvernement cubain à La Havane. Il y présenta un rapport dans lequel il stigmatisait l’agression israélienne du 5 juin 1967 comme «une avancée des forces les plus réactionnaires dans le monde».

Daniel Guérin se mêla à la jeunesse en révolte de mai-juin 1968 et anima des débats sur l’autogestion dans les amphithéâtres de la Sorbonne et dans une grande imprimerie occupée par les travailleurs.

Un vétéran du communisme libertaire, Georges Fontenis, ayant fondé un Mouvement communiste libertaire en 1969, Guérin y adhéra et milita à la section de Paris, du M.C.L. En 1971, des pourparlers en vue d’une éventuelle fusion, s’engagèrent entre M.C.L. et O.R.A. (Organisation révolutionnaire anarchiste). Malgré les efforts unitaires de Guérin, ils échouèrent. Et, à la mi-juillet 1971, à Marseille, M.C.L. augmenté de trois groupes de province de l’O.R.A., se transforma en O.C.L. (Organisation communiste libertaire) et Guérin collabora à son journal Guerre de Classes. Mais il n’avait pas renoncé à son espoir d’une fusion entre les deux organisations rivales. Quand il lui apparut que les militants de l’O.C.L. s’opposaient à cette fusion, il quitta, en signe de protestation, l’organisation et adhéra à l’O.R.A. (fin 1973). Il milita désormais au groupe XIIIe arr. et collabora au journal Front Libertaire.

En 1972, Guérin participa à la fondation du comité antimilitariste (C.A.M.) et prit part aux manifestations de rues contre la Loi Debré (22 mars et 7 avril 1973) et prit la parole à des meetings contre l’armée à la Mutualité fin 1972 et fin 1973.

En 1980, Daniel Guérin rejoignit l’U.T.C.L. (Union des travailleurs communistes libertaires), où il retrouva les camarades qui avaient fondé celle-ci en 1976, après leur exclusion de l’O.R.A. au congrès d’Orléans. Les positions communistes libertaires de l’U.T.C.L. correspondaient à l’option «marxiste libertaire» qu’il avait énoncée dans un livre portant ce titre paru en 1969. De plus il appréciait l’accent mis par l’U.T.C.L. sur l’implantation dans les entreprises.

C’est ainsi que les 4-5 avril 1981, Daniel Guérin participa activement à un colloque de l’U.T.C.L. sur le thème «De Cronstadt à Gdansk, 60 ans de résistance au capitalisme d’État (1921-1981)». Y prirent la parole ou envoyèrent une communication nombre de spécialistes de ces problèmes parmi lesquels Marcel Body, Anton Ciliga (deux vétérans), Cornélius Castoriadis, Marc Ferro, Georges Fontenis, J.F. Godchau, Arthur Lehning, David Rousset, Boris Souvarine, ainsi que des dissidents des pays de l’Est. Guérin y traita deux sujets: «De l’Autogestion à la bureaucratie soviétique (1917-1921)» et «Cronstadt (1921)».

Le 12 novembre 1981, Daniel Guérin fut invité par Alain Decaux à participer, en tant que «témoin» à une émission télévisée sur le thème: «Qui a tué Ben Barka?» Par la suite, il publia, en janvier 1982, chez Plon, une version refondue de son livre de 1975, sous le titre Ben Barka et ses assassins.

Le 22 janvier 1981, il fit partie, à l’Université de Strasbourg, du jury d’une thèse de doctorat de 3e cycle d’Alexandrine Ohlmann sur «Révolution et République des Conseils en Bavière en 1918-1919», ayant fourni à la candidate ses suggestions et critiques.

A la fin de 1981, le collectif de lutte antimilitariste (C.LA.M.) s’effaça devant un nouvel organe réunissant des objecteurs insoumis avec des défenseurs des luttes des appelés dans les casernes. Daniel Guérin, depuis longtemps, avait oeuvré pour un rapprochement entre les deux composantes de l’antimilitarisme. Ainsi fut lancé le journal R.A.S.? dont parurent plusieurs numéros en 1981-1982.

ŒUVRE CHOISIE (en dehors des ouvrages cités dans la biographie): Ni Dieu, ni Maître, éditions de Delphes, 1965. ‑ L’Anarchisme, Gallimard, 1965. ‑ Rosa Luxembourg et la spontanéité révolutionnaire, Flammarion, 1971. ‑ A la recherche d’un communisme libertaire, 1981.

Adaplations théâtrales : Le Grain sous la neige, 1961 (d’après Ignacio Silone) ; Vautrin, 1962 (d’après Balzac).

Sexologie: Kinsey et la sexualité suivi de Shakespeare et Gide en correctionnelle, 1959. ‑ Eux et lui, 1962; Essai sur la révolution sexuelle après Reich et Kinsey, 1989; Trois essais autobiographiques: Un jeune homme excentrique, 1965 ; Le Feu du sang, 1977 ; Son Testament, 1974.

SOURCE : Notes de Daniel Guérin.

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SITE DANIEL GUERIN INFO (nov.12)

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Note sur le photographe : « Jean Marc de Samie habite un village proche de La Ciotat (né le 9 février 1945 à La Ciotat, Le Verger – La Fougasse, 1147 Chemin du Baguier tél / fax : 04 42 71 47 99 jm.desamie@free.fr). Les sentiers des calanques, les parages du Bec de l’Aigle sont des contrées qu’il arpente continûment. Il s’était tout d’abord consacré au travail du sculpteur. (…) Au fil des ans, la bibliothèque d’un voisin qui l’hébergeait, l’historien de la Révolution française et de l’anarchisme Daniel Guérin » Alain PAIRE, 2005

Vie de Daniel Guérin

Du « jeune homme excentrique » des années 1920 au vieillard rejoignant les étudiants parisiens en décembre 1986, Daniel Guérin s’est toujours placé à l’avant-garde des combats de libération : il s’engage contre le système colonial dès la fin des années 1920 ; puis contre le fascisme ; en 1936 comme en 1968, il est acteur des mouvements populaires ; le voilà enfin à la pointe des combats pour la libération des minorités, des Noirs américains (« Décolonisation du Noir américain », « De l’oncle Tom aux Panthères Noires », « Africains du Nouveau Monde ») aux homosexuels (« Shakespeare et Gide en correctionnelle ? », « Kinsey et la sexualité », « Essai sur la révolution sexuelle »).
Ni son combat irréconciliable contre le capitalisme, ni son rejet de l’impasse sociale-démocrate ne l’ont conduit à se compromettre avec le régime lénino-stalinien. Viscéralement attaché à la vérité et à l’honnêteté en politique (« Ben Barka: ses assassins »), il a consacré sa vie et son oeuvre à la recherche d’une synthèse entre le marxisme et la tradition libertaire (« Ni Dieu ni maître », « Pour le communisme libertaire »). L’œuvre de Daniel Guérin trouve une place importante, bien que controversée, dans l’historiographie de la Révolution française (« Bourgeois et Bras-nus »), du fascisme (« La Peste Brune », « Fascisme et Grand capital ») et du Front populaire (« Front Populaire, révolution manquée »).
La démarche essentiellement libératrice de Daniel Guérin unifiait son engagement apparemment partagé entre la question politique et celle des moeurs (« Autobiographie de jeunesse »). De ces deux points de vue, elle reste d’actualité.

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Janvier 2010 : réédition « De l’Oncle Tom aux Panthères Noires »

Les Bons Caractères rééditent « De l’Oncle Tom aux Panthères Noires ». Cet ouvrage engagé relate la longue histoire des dizaines de millions de Noirs américains pendant plus de trois siècles, de leur exploitation féroce, mais surtout de leurs révoltes, de leurs tentatives pour se défendre, pour s’organiser. C’est également un précieux témoignage de ce qu’étaient encore les conditions de vie de la population noire dans la seconde moitié du XXème siècle, profondément marquées par l’héritage de l’esclavage, la ségrégation légalisée et le racisme.

Evénements

  • Septembre 2010: Une anthologie de Daniel Guérin à l’étude

A la demande de Praxis, une association russe qui gère la bibliothèque Victor Serge à Moscou, l’édition d’une anthologie en russe, en anglais et, peut-être, en d’autres langues, est envisagée. Ce projet a été initié par Richard Greeman (militant révolutionnaire de longue date, traducteur de Serge et animateur de la bibliothèque V. Serge), Dave Berry et Guillaume Davranche. Un wiki a été créé pour échanger sur ce projet ; visitez-le et inscrivez-vous à l’adresse suivante : http://anthologydanielguerin.wikispaces.com/

  • Janvier 2010 : Réédition « De l’Oncle Tom aux Panthères Noires »

Les Bons Caractères rééditent « De l’Oncle Tom aux Panthères Noires ». Cet ouvrage engagé relate la longue histoire des dizaines de millions de Noirs américains pendant plus de trois siècles, de leur exploitation féroce, mais surtout de leurs révoltes, de leurs tentatives pour se défendre, pour s’organiser. C’est également un précieux témoignage de ce qu’étaient encore les conditions de vie de la population noire dans la seconde moitié du XXème siècle, profondément marquées par l’héritage de l’esclavage, la ségrégation légalisée et le racisme. Une présentation a eu lieu mardi 16 février 2010 à Paris en présence d’Anne Guérin et de Julia Wright.

  • 2009 : La correspondance Mauriac-Guérin dévoilée

Dans le premier tome de « Mauriac : une biographie intime (1885-1940) » (Fayard), Jean-Luc Barré publie une partie de la correspondance des deux écrivains. Voir la recension d’Anne Guérin.

  • Octobre 2008 : réédition du livre « Paris Gay 1925 » (éd. Non Lieu)

Nouvelle édition revue et enrichie (et très illustrée) d’un ouvrage paru en 1981 dans l’euphorie de la libération homosexuelle, avant les années sida. Paris en 1925 était une grande capitale homosexuelle au même titre que Berlin. Le livre invite à découvrir les lieux où se retrouvaient les “invertis”, à commencer par le fameux bal de Magic City. Il donne la parole à des témoins privilégiés de cette époque, dont Daniel Guérin. Il s’attache aux écrivains (Proust, Gide, Crevel, Cocteau…) qui se sont mis à concurrencer le puissant discours médical sur la sexualité. Il donne à lire des extraits de la première revue homosexuelle, « Inversions », qui eut à subir les sarcasmes de la presse et les foudres de la justice.
Auteurs : Gilles Barbedette et Michel Carassou – Collection : HC – 280 p., 100 illustrations – Prix : 35 euros

  • Juin 2008 : « Sartre et Daniel Guérin : débats et controverses sur la Révolution française »

Intervention de Jean Ducange au colloque annuel du Groupe d’Etudes Sartriennes, 20 & 21 juin 2008, Paris IV Sorbonne, ampitheâtre Michelet. Ecouter la contribution

  • Mars 2007: « Daniel Guérin, révolutionnaire en mouvement »

Publié par la revue Dissidences, ce recueil comprend de passionnantes contributions sur les aspects politiques et personnels de la vie et l’oeuvre de Daniel Guérin (H. Baudry, D. Berry, S. Boulouque, D. Gordon, J. Guseva, J. Ducange, Th. Hohl, L. Esquerre, L. Muhleisen, D. Renton, R. Schwarzwald)

  • 2006 : « Daniel Guérin et le discours militant sur l’homosexualité masculine en France (années 1950-années 1980) »

Article d’Alexandre Marchant dans la Revue d’histoire moderne et contemporaine », N°53-4, reprenant les thèses du mémoire de maîtrise d’histoire de l’auteur à l’ENS Cachan / Paris X Nanterre en juin 2005. Acheter l’article

  • 2005 : création de l’Association des amis de Daniel Guérin

– Réunion des membres de l’ex-Cercle Daniel Guérin (11 juin 2005)
– Fondation de l’association (14 novembre 2005)

  • 1904-2004 : centenaire Daniel Guérin

– Daniel Guérin aux Ateliers anarchistes de Montréal, Québec (16 mai 2004)
Commémoration organisée par Alternative libertaire (19 mai 2004)
Colloque international à l’université de Loughborough, Grande Bretagne (17-19 septembre 2004).
– Mise en ligne du site DanielGuerin.info